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L'Islam à la croisée des chemins - Muhammad Asad

9,00 €
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Ce livre rédigé, revu et remanié par son auteur vers les années trente, propose une réflexion sur la situation du Monde musulman dans sa relation avec l'Occident. Il est le fruit de contestations et d'analyses dont l'auteur était le témoin actif. Ce qui donne à cet ouvrage toute son importance, c'est que son auteur est lui-même un occidental, et qui, avant sa conversion, a bien ciblé la gravité de ce problème et son incidence directe sur les Musulmans.

L'ouvrage soulève des questions pertinentes et graves, et qui de surplus, sont d'actualité en ces moments cruciaux de mise en accusation de l’Islam et de ses fidèles, pour des raisons idéologiques et de géopolitique.

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  • Jennifer
    Publié le 13/01/2022 à 11:04 (Date de commande : 03/01/2022)
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Informations

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Auteur Muhammad Asad
Couverture Souple
ISBN 9782960048001
Nb. Pages 161
Catégorie Culture & Société Marque Éditions le Savoir Référence 1933

Description complète

Ce livre rédigé, revu et remanié par son auteur vers les années trente, propose une réflexion sur la situation du Monde musulman dans sa relation avec l'Occident. Il est le fruit de contestations et d'analyses dont l'auteur était le témoin actif. Ce qui donne à cet ouvrage toute son importance, c'est que son auteur est lui-même un occidental, et qui, avant sa conversion, a bien ciblé la gravité de ce problème et son incidence directe sur les Musulmans.

L'ouvrage soulève des questions pertinentes et graves, et qui de surplus, sont d'actualité en ces moments cruciaux de mise en accusation de l’Islam et de ses fidèles, pour des raisons idéologiques et de géopolitique.

Extrait : 

L’Européen moyen, qu’il soit démocrate ou fasciste, capitaliste ou bolchévique, ouvrier ou intellectuel, ne connaît qu’une seule religion « positive » : celle de l’adoration du progrès matériel, la croyance qu’il n’y a pas d’autre but dans la vie que celui de faciliter continuellement cette vie ou, comme le dit l’expression, « indépendante de la Nature ». Les temples de cette « religion » sont les gigantesques usines, les cinémas, les laboratoires chimiques, les salles de danses, les chantiers hydroélectriques, ses prêtres sont les banquiers, les ingénieurs, les stars de cinéma, les capitaines d’industrie, les aviateurs recordman. Le résultat inévitable de cette soif de pouvoir et de plaisir est la création de groupes hostiles armés jusqu’aux dents et déterminés à se détruire chaque fois et partout où leurs intérêts respectifs se trouvent en opposition. Sur le plan culturel, cela engendre la création d’un genre humain dont la moralisé se limite exclusivement à la question de l’utilité pratique, et dont le plus haut critère entre le bien et le mal est la réussite matérielle.

Dans la mutation profonde par laquelle passe actuellement la vie sociale en Occident, cette nouvelle éthique utilitariste est chaque jour de plus en plus visible. Toutes les vertus ayant un rapport direct avec le bien-être matériel de la société, comme par exemple, le rendement technique, la patriotisme, le sentiment d’appartenance nationale, sont exaltées et parfois exagérées de façon absurde dans leur valeur, alors que les vertus qui, jusqu’à présent étaient évaluées d’un point de vue purement éthique, comme par exemple, l’amour filial ou la fidélité sexuelle, perdirent rapidement de leur importance parce qu’elles n’apportent pas d’avantages tangible et matériel à la société. (pp. 60-61)

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