Chaque langage civilisé du monde, en dehors de la source originale, l’arabe, a produit des biographies plus ou moins longues de l’homme décrit par le Coran (21:107) comme une “miséricorde pour les mondes”, qu’elles soient amicales ou hostiles. Les données sur ses batailles ne manquent pas. Pourtant, je n’ai pour l’instant ni lu ni entendu quoi que ce soit à propos de la description de celles-ci, non pas du point de vue historique, mais de celui de la science militaire. Écrire sur les guerres d’il y a 1300 et quelques années requiert une connaissance des données historiques autant que de l’instruction martiale. Je n’ai pas fait d’études d’histoire et n’ai pas eu la chance de mener la vie de soldat, rejeté que je fus sur des critères physiques lors de ma candidature pour l’armée.
La guerre est une réalité humaine qu’aucune religion n’a pu empêcher. L’Ancien Testament relate essentiellement des guerres, et le christianisme s’est tristement fait connaître en Orient et ailleurs par les croisades. Les régimes politiques à travers l’histoire n’ont cessé de faire la guerre.
Étudier les batailles du Prophète ﷺ permet de découvrir comment un homme inspiré par la révélation peut mettre fin à la barbarie et à l’injustice en privilégiant l’éthique à la haine. Comment un homme qui débuta son empire dans la petite ville de Médine a régné quelques années plus tard sur 3 millions de km² en ayant réussi à assimiler les habitants de tous ces territoires et sans effusion de sang, lui qui dut quitter Médine 27 fois mais n’eut à combattre que 9 fois.
Étudier sa vie permet aux musulmans, sans cesse accusés de violence, de comprendre en quoi le Prophète fut une miséricorde pour les mondes même lors des guerres qu’il dut mener et que les préjugés et accusations autour de la violence sont absents de son histoire bien étudiée et assimilée. Que ce ne fut pas un prophète envoyé pour être un guerrier, mais un prophète ayant eu à affronter toutes les réalités de la vie, même la guerre, et que guidé par la révélation, il a su y faire face dignement. Étonnant, n'est-ce pas, qu’il n’y ait eu que 250 morts durant sa vie malgré les attaques incessantes de ses ennemis ? Comment un homme a-t-il pu autant préserver la vie humaine ?
Les guerres qui traversent actuellement le monde nous montrent à quel point une guerre menée par un Prophète est plus éthique que celle menée par des hommes sans foi ni loi. Étonné qu’aucun stratège militaire n’ait étudié les batailles du Prophète et craignant que cela n’arrive jamais, le professeur Hamidullah décida de se lancer dans l’étude détaillée des différentes batailles et de leur contexte afin que cela montre en quoi le Coran dit vrai en qualifiant le Prophète de miséricorde pour les mondes et en quoi ses guerres doivent servir de leçon à notre humanité qui sombre chaque jour dans la violence.
Ce livre est le résultat de 50 années de recherche mais aussi de visites sur les lieux où ont eu lieu ces guerres. Le professeur conclut qu’il a fait son devoir en compilant les informations nécessaires pour traiter ce sujet et au lecteur de faire son devoir en prolongeant la réflexion et l’étude. Ensuite, il étudie le contexte politique qui entoure la venue du Prophète, son départ pour Médine, la gestion des réfugiés et enfin la constitution unissant juifs et musulmans à Médine.
Enfin, il analyse une à une les grandes batailles ainsi que le système de renseignement et l’organisation de l’armée musulmane. Véritable document historique, politique et militaire qui permet de mieux comprendre la vie du Prophète et son apport à l’humanité.
Fiche technique
Chaque langage civilisé du monde, en dehors de la source originale, l’arabe, a produit des biographies plus ou moins longues de l’homme décrit par le Coran (21:107) comme une “miséricorde pour les mondes”, qu’elles soient amicales ou hostiles. Les données sur ses batailles ne manquent pas. Pourtant, je n’ai pour l’instant ni lu ni entendu quoi que ce soit à propos de la description de celles-ci, non pas du point de vue historique, mais de celui de la science militaire. Écrire sur les guerres d’il y a 1300 et quelques années requiert une connaissance des données historiques autant que de l’instruction martiale. Je n’ai pas fait d’études d’histoire et n’ai pas eu la chance de mener la vie de soldat, rejeté que je fus sur des critères physiques lors de ma candidature pour l’armée.
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