Le premier tome offre un regard intime et profond sur l'impact de la génération historique de la Révolution algérienne. L'auteur partage avec authenticité et objectivité son expérience durant l'occupation coloniale, la Révolution armée et l'après-révolution. Il s'agit d'une contribution précieuse à la démocratie algérienne et un outil indispensable pour les historiens de l'ère contemporaine.
Le second tome couvre une période cruciale de l'histoire algérienne, débutant avec l'entrée de l'auteur au premier gouvernement de Boumediene et s'achevant à sa disparition. Les récits de l'édification d'institutions éducatives et culturelles se mêlent à des analyses perspicaces sur les défis du néo-colonialisme et la lutte pour l'identité culturelle et politique de l'Algérie.
Tome 1 : « La chance d’appartenir à cette génération si particulière (historiquement parlant), et sans laquelle ma vie eût été d’une banalité effrayante, implique en retour des obligations dont la plus importante réside dans l’accomplissement d’un devoir de mémoire, par la production d’un témoignage aussi fidèle et objectif que possible. Celui-ci doit répondre au droit des Algériens de savoir aujourd’hui ce qui s’est réellement passé durant l’occupation coloniale, ainsi que pendant et après la Révolution armée. Il constitue, de surcroît, une contribution salutaire à l’avenir de la démocratie en Algérie, et enfin, je l’espère en tout cas, un matériau utile pour l’historien qui se penchera sur l’étude de cette période de notre histoire. »
Tome 2 : « Ce second tome couvre mes souvenirs et expériences jalonnant la période qui fut parmi les plus riches et les plus exaltantes de mon existence. Elle débute par mon entrée au premier gouvernement constitué par Boumediene au lendemain du 19 juin 1965 pour s’achever à la mort de ce dernier, le 27 décembre 1978.
Le choix de cette tranche historique répond, bien entendu, comme d’ailleurs pour chaque tome de ces « mémoires » à la recherche d’une unité thématique. Cette préoccupation se trouvant satisfaite, il y a également de ma part la volonté de consacrer à l’oeuvre de Boumediene l’espace nécessaire pour en rendre compte, et c’est le moins qu’on puisse faire […] Certes, nous avons bâti des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des bibliothèques, des maisons de la culture et nous avons tenté d’enraciner la jeunesse algérienne dans son terreau culturel et dans les valeurs de sa civilisation. Mais il semble que les forces du néo-colonialisme n’ont pas désarmé au point que ce que n’a pas réussi la France coloniale est tenté au XXIe siècle à travers des voies plus sournoises et sans doute plus efficaces. La leçon que j’en tire, c’est que le combat pour la consolidation de notre identité exige toujours du temps et de la détermination, une alliance permanente du culturel et du politique. La route est frayée mais il reste beaucoup de chemin à parcourir. Les difficultés d’aujourd’hui ne font que renforcer l’espoir de demain. »
Fiche technique
Le premier tome offre un regard intime et profond sur l'impact de la génération historique de la Révolution algérienne. L'auteur partage avec authenticité et objectivité son expérience durant l'occupation coloniale, la Révolution armée et l'après-révolution. Il s'agit d'une contribution précieuse à la démocratie algérienne et un outil indispensable pour les historiens de l'ère contemporaine.
Le second tome couvre une période cruciale de l'histoire algérienne, débutant avec l'entrée de l'auteur au premier gouvernement de Boumediene et s'achevant à sa disparition. Les récits de l'édification d'institutions éducatives et culturelles se mêlent à des analyses perspicaces sur les défis du néo-colonialisme et la lutte pour l'identité culturelle et politique de l'Algérie.
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