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Ainsi, je me suis allongé sur le fauteuil d’examen. Mon souffle était incontrôlable et une grande frayeur m’enveloppait le corps. J’avais l’impression d’être dans la peau d’une condamnée qui attendait la prononciation de sa sentence. M’échapper de la pièce, m’évader au loin pour retrouver la féliciter dans laquelle j’avais été plongée durant tant de mois, était mon seul souhait. Tristement, je réalisais que je n’avais plus d’issue et que je devais me résigner à cette dure réalité...
Mon Bébé parti trop tôt est le récit bouleversant du processus de deuil d’une mère. Qui, enceinte, apprend que son enfant ne vivra pas. C’est une épreuve terrible qui arrive plus souvent qu’on ne le pense. Aussi, ce livre s’adresse à toutes celles qui ont été dans ce cas. Mais, aussi, à l’entourage qui comprendra mieux comment la mère vit cette perte.
Ce que nous livre l’autrice est un épisode triste que beaucoup traversent. A savoir, la perte d’un être cher. Aussi, elle nous décrit, avec retenue, son chagrin immense. Et, les étapes de ce deuil. Qui se fait petit à petit. Malgré, la douleur qui brûle le cœur. Car, comme tout évènement douloureux, l’apaisement viendra par la confiance absolue en Allah. En effet, ce sentiment va vous réconforter. Et, vous apaiser. Parce que vous vous rappellerez que tout ce qui arrive est écrit. De même, que ce qui compte le plus, malgré tout, est le rappel constant. C’est-à-dire, le dhikr dans toutes ses formes.
La perte de cet enfant qu’on a imaginé et aimé avant même d’accoucher, est terrible. Aussi, il est important de vivre chaque étape de ce processus difficile, comme l’autrice. En effet, la douleur du cœur est comme celle des membres. On accepte la sentence du Tout-Puissant, mais il faut laisser du temps pour que les blessures cicatrisent… Et, quand la peine s’estompe, comme cette maman, on fait de cette triste page de notre vie, une force.
Mon Bébé parti trop tôt sont les mots d’une maman à son petit. Qu’elle languit de revoir au Jour du Jugement. Mais, dans son cœur de croyante, elle sait que c’était le décret d’Allah. Donc, le bon moment.
Ainsi, je me suis allongé sur le fauteuil d’examen. Mon souffle était incontrôlable et une grande frayeur m’enveloppait le corps. J’avais l’impression d’être dans la peau d’une condamnée qui attendait la prononciation de sa sentence. M’échapper de la pièce, m’évader au loin pour retrouver la féliciter dans laquelle j’avais été plongée durant tant de mois, était mon seul souhait. Tristement, je réalisais que je n’avais plus d’issue et que je devais me résigner à cette dure réalité...
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