Le testament est reconnu par le Coran, la Sunna et le consensus communautaire. Ainsi, Allah nous dit, dans le sens du verset : "On vous a prescrit, quand la mort est proche de l’un de vous et s’il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches (selon la coutume). C’est un devoir pour les pieux." S.2, V.180
« Le Testament » d’Abderrazak Mahri, publié par la Maison d’Ennour, est une œuvre précieuse qui aborde avec clarté et rigueur la question du testament en islam — un sujet souvent méconnu, pourtant essentiel à la bonne application de la loi islamique dans la vie du croyant. Ce livre se distingue par sa précision, son accessibilité et son ancrage dans les sources authentiques du fiqh (jurisprudence islamique).
À la lumière du Coran et de la Sounna, l’auteur explique comment le musulman doit organiser sa succession, rédiger son testament et respecter les droits des héritiers. Il met également en garde contre les erreurs courantes et les injustices qui peuvent survenir lorsqu’on néglige les prescriptions divines dans la répartition des biens.
Le lecteur y trouvera des réponses concrètes sur les points suivants :
Au-delà de l’aspect juridique, ce livre invite à réfléchir à la notion de responsabilité devant Allah dans la gestion des biens matériels. Il rappelle que la rédaction d’un testament n’est pas une simple formalité administrative, mais un acte de foi, de justice et de sagesse.
La couverture du livre évoque un parchemin ancien sur lequel est inscrit le mot الوصية (« Al-Wasiyyah » — le testament). Une plume posée sur le manuscrit symbolise la rédaction et la transmission, tandis que les tons bruns et dorés rappellent la solennité du sujet. En haut, le logo de la Maison d’Ennour signe une édition soignée et fidèle aux sources traditionnelles.
Ce livre s’inscrit pleinement dans la catégorie Jurisprudence (Fiqh), où vous trouverez d’autres ouvrages expliquant les règles du droit islamique dans la vie quotidienne du croyant.
Le testament est recommandé pour tout musulman possédant des biens ou des dettes, afin d’éviter les litiges et d’assurer la justice entre les héritiers. Il devient obligatoire lorsqu’il est nécessaire pour régler une dette ou une promesse.
Non, le Prophète ﷺ a indiqué qu’il n’est pas permis de léguer plus du tiers de ses biens à des non-héritiers. Ce tiers est une limite fixée pour préserver les droits légaux des héritiers.
Oui, l’auteur appuie son propos sur des versets du Coran, des hadiths authentiques et des explications issues des grands savants du fiqh classique.