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Les textes que ce livre rassemble, tentent de répondre aux questions des fondamentaux et des mécanismes qui ont régi la civilisation arabo-musulmane. Comment, à partir de quelques tribus vivant dans le désert et dont les membres étaient quasiment tous analphabètes, une véritable révolution scientifique et culturelle s’était-elle opérée? Quels rôles ont joué dans sa naissance et son rayonnement la nouvelle religion et son véhicule qu’est la langue arabe ? Comment et pourquoi des populations multiples et diverses, ont-elles contribué à son essor ?
Comment des tribus du désert, dont la plupart des membres ne savaient ni lire ni écrire, ont-elles créé une des plus grandes civilisations de l'histoire ? Aicha Maherzi tente de répondre à cette question dans Savoir et culture arabo-musulmane.
L'auteure s'attaque à un mystère historique. En quelques siècles, ces peuples nomades ont bâti un empire qui s'étendait de l'Espagne jusqu'en Inde. Cette expansion ne s'est pas faite seulement par les armes, mais surtout par la science et la culture.
Aicha Maherzi explique le rôle fondamental de deux éléments, celui de la nouvelle religion islamique et celui de la langue arabe. Ces deux forces ont permis de rassembler des peuples très différents autour d'un même projet de civilisation. Des Berbères d'Afrique du Nord aux Perses d'Asie, tous ont apporté leurs connaissances à cette aventure commune.
Comment tant de peuples différents ont-ils participé à cette réussite ? Ce livre cherche justement à apporter une réponse à cette question. L'islam a créé un cadre dans lequel chacun pouvait apporter ses talents. Les anciens savoirs grecs, persans, indiens ont quant à eux été traduits et enrichis.
Cette civilisation arabo-musulmane a fini par devenir le moteur du progrès scientifique pendant des siècles. Les mathématiques, la médecine, l'astronomie, la philosophie : tous ces domaines ont progressé grâce aux chercheurs musulmans. L'Europe a d'ailleurs bénéficié de ces avancées.
Malgré les invasions, les destructions, les périodes de déclin, cette civilisation a su préserver son identité. Aicha Maherzi montre que le noyau demeure intact même après des siècles d'épreuves. Les bibliothèques ont brûlé, les villes ont été détruites, mais savoir et culture arabo-musulmane ont survécu.
L'auteure évoque aussi les obstacles actuels, dont la paresse intellectuelle, les nostalgies inutiles, les conflits internes. Elle appelle ainsi à dépasser ces blocages pour retrouver le succès connu dans le passé.
Les textes que ce livre rassemble, tentent de répondre aux questions des fondamentaux et des mécanismes qui ont régi la civilisation arabo-musulmane. Comment, à partir de quelques tribus vivant dans le désert et dont les membres étaient quasiment tous analphabètes, une véritable révolution scientifique et culturelle s’était-elle opérée? Quels rôles ont joué dans sa naissance et son rayonnement la nouvelle religion et son véhicule qu’est la langue arabe ? Comment et pourquoi des populations multiples et diverses, ont-elles contribué à son essor ?
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