La Religion c'est la Prière - Shaykh Farid Al-Ansari

Connais-tu le devoir le plus obligatoire après la foi et la meilleure œuvre ?...La prière !

Connais-tu le premier devoir dont le serviteur rendra compte le Jour de la résurrection ?...La prière !

Connais-tu le but principal des stratagèmes ourdis par satan contre l’homme ?...L’amener à renoncer à la pratique de la prière.

Es-tu conscient de la gravité de la renonciation à la pratique de la prière ?

Es-tu conscient que la prière est un moyen de connaissance d’Allah, un remède pour l’esprit , une nourriture pour le cœur, une vertu fortifiante pour le corps, une voie ascensionnelle pour l’âme, une porte de repentir envers Allah et un refuge du croyant dans les moments de détresse ? Es-tu conscient que par l’entrée en toute humilité dans la prière s’ouvrent les portes de la délivrance ?

Avec un style didactique direct que peuvent goûter tous les lecteurs et un discours émaillé de versets coraniques et de nombreux hadiths prophétiques, le shaykh Farîd AL-Ansârî répond aux questions ci-dessus ainsi qu’à d’autres pour éveiller les consciences sur l’importance de la prière et mettre en évidence la vérité suivante : «La Religion C’est la Prière ».

Biographie de Farid al-Ansari

فريد الأنصاري

Biographie

Naissance  1960 Errachidia, Maroc

Décès  5 novembre 2009 Istanbul (Turquie)

Farid al-Ansari , (en arabe : فريد الأنصاري), né en 1960 dans la province d'Errachidia (sud-est du Maroc), il décède le jeudi 5 novembre 2009 à Istanbul en Turquie, était un universitaire et ouléma marocain malékite.

Origine:

Farid al-Ansari est né au Maroc en 1960 à Errachidia dans une famille Arabe Chérifienne Marocaine dont la lignée généalogique remonte à la tribu arabe des Banû-Ansârs qui ont émigré de Yathrib (ville située en Arabie occidental) vers le Maghreb en Algérie et au Maroc , cette tribu de source authentique est originaire plus exactement du Yémen.

Carrière:

Il a obtenu le Doctorat d’État en Études islamiques, dans la spécialité Fondements de la Jurisprudence (Ussul al-Fiqh). Il était président de la branche des sciences islamiques à la faculté des lettres de l'université Moulay Ismail de Meknès. Il était président de la cour scientifique (conseil des ouléma) de la ville de Meknès. Il était professeur des fondements de la jurisprudence et président de l'unité : Fatwa, Société et Objectifs de la Charia dans le département des études supérieures à la même université.

Il occupait le siège de l'exégèse - tafsir - en tant que professeur à la Grande Mosquée de la ville de Meknès. Prédicateur agréé par la cour scientifique à Meknès - Maroc.

Il était membre de la Ligue Mondiale de la Littérature Islamique, membre fondateur de l'Institut des études terminologiques attaché à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l'Université Mohammed Ben Abdellah de Fès.

Il était très modeste, humble et aimable, loin des critiques et des polémiques. Son but était d'expliquer, en s'adressant aux cœurs, le Coran avec des mots simples, compris par les hommes et les femmes, petits et grands, lettrés et illettrés. Il était unique en son genre ("farid" en arabe) dans son éloquence, son pragmatisme et les sujets qu'il traitait ne parlaient que des priorités de l'Islam. Grand défenseur de l'école malékite, il s'est attaché durant toute sa vie à revaloriser le malékisme ainsi que les Savants malékites qui ont marqué l'histoire du Maroc et du monde musulman en général.

Sa mort:

Il est mort, à la suite d'un cancer, le jeudi 5 novembre 2009 dans un hôpital à Istanbul alors qu'il était parti se faire soigner. Ses funérailles ont eu lieu le dimanche 8 novembre 2009 dans la ville de Meknès, plusieurs milliers de personnes, notamment les différents oulémas du Maroc y assistèrent. Il est enterré au cimetière de la Zeytouna de Meknès, la ville où il vivait.

Le Roi du Maroc Mohammed VI adressa une lettre de condoléances aux membres de la famille du défunt.