L’idée d’une « pensée islamique » est devenue étrange dans les sociétés modernes. Tout se passe comme si le seul lieu de la pensée se trouve en dehors de l’islam et des religions, en dehors des civilisations passées ou autres qu’occidentales. L’histoire moderne de la philosophie, de la pensée politique, de la sociologie, de la littérature, des sciences et des techniques…, laisse peu de place aux productions intellectuelles des autres partenaires civilisationnels.
Tout porte à croire que tout commence avec les Grecs et atteint le sommet avec la civilisation européenne, et qu’entre temps, avant et ailleurs, il n’y a rien qui vaille la peine d’être enseigné. Cette tendance générale domine dans le champ universitaire et intellectuel, même s’il existe des exceptions à la marge.
L’idée d’une « pensée islamique » est devenue étrange dans les sociétés modernes. Tout se passe comme si le seul lieu de la pensée se trouve en dehors de l’islam et des religions, en dehors des civilisations passées ou autres qu’occidentales.
L’histoire moderne de la philosophie, de la pensée politique, de la sociologie, de la littérature, des sciences et des techniques…, laisse peu de place aux productions intellectuelles des autres partenaires civilisationnels.
Tout porte à croire que tout commence avec les Grecs et atteint le sommet avec la civilisation européenne, et qu’entre temps, avant et ailleurs, il n’y a rien qui vaille la peine d’être enseigné. Cette tendance générale domine dans le champ universitaire et intellectuel, même s’il existe des exceptions à la marge.
Face à ce constat, Hallaq exprime une idée simple avec force : pour sortir de la crise du monde moderne, nous avons besoin d’autres idées, d’autres visions du monde, d’autres théories, d’autres sources pour penser et agir autrement. C’est précisément ce potentiel critique et créatif que la pensée islamique peut apporter aujourd’hui, pour faire face à nos défis communs.
Wael B. Hallaq est un intellectuel contemporain, chrétien et palestinien. Il est considéré comme l’un des plus grand spécialiste mondial en matière de philosophie du droit musulman, et de l’histoire intellectuelle de la civilisation islamique. Il est actuellement professeur en sciences sociales au Département des études sur le Moyen-Orient, l’Asie du Sud et l’Afrique à l’Université de Columbia. Il est auteur de nombreux livres, en anglais et en arabe, dont un majeur : Remettre l’Orientalisme à sa place. Critique de la connaissance moderne.
Fiche technique
Basé sur 1 avis
Zahia A.
Initialement, la présence des remarques de M. Oudihat m'a légèrement perturbée. L'existence d'un autre auteur qui brise un passage pour exprimer une observation m'a plongée dans une sorte de confusion. Toutefois, au fil de la lecture, on se familiarise avec cela.
L’idée d’une « pensée islamique » est devenue étrange dans les sociétés modernes. Tout se passe comme si le seul lieu de la pensée se trouve en dehors de l’islam et des religions, en dehors des civilisations passées ou autres qu’occidentales. L’histoire moderne de la philosophie, de la pensée politique, de la sociologie, de la littérature, des sciences et des techniques…, laisse peu de place aux productions intellectuelles des autres partenaires civilisationnels.
Tout porte à croire que tout commence avec les Grecs et atteint le sommet avec la civilisation européenne, et qu’entre temps, avant et ailleurs, il n’y a rien qui vaille la peine d’être enseigné. Cette tendance générale domine dans le champ universitaire et intellectuel, même s’il existe des exceptions à la marge.
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