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La naissance de l’athéisme
Le choc de certaines découvertes révolutionnaires, comme la mort thermique de l’Univers, la théorie de la Relativité, le Big Bang, la biologie…semblaient converger pour saper les fondements de la croyance en Dieu.
Avec Darwin l’idée que l’évolution n’est pas une intervention divine mais une sélection naturelle, avec le marxisme qui séduit en laissant miroiter un monde d’égalité et de justice, avec les idées de Freud qui théorise que l’homme n’est même pas maître de ses propres pensées.
L’homme moderne perdait sa place au centre de l’univers avec Copernic et Galilée qui affirment que la terre est ronde et non plate, sa superbe en apprenant qu’il descend du singe et son autonomie et la responsabilité de ses pensées les plus profondes avec la théorie de l’inconscient.
Ce que Freud appellera les trois humiliations.
De Galilée à Freud en passant par Darwin et Marx un grand nombre de connaissances qui constituaient le socle apparemment inébranlable de la pensée occidentale vacillèrent sur leur base, semant le désarroi chez nombre de croyants:
Sur le fond, il n’y avait pas de raison d’être ébranlé par ces nouvelles découvertes, car celles qui étaient vraies n’entraient nullement en contradiction avec leur foi.
Mais il manquait le recule et les connaissances nécessaires pour en prendre conscience.
Ces avancées scientifiques furent accueillis avec hostilités par certains croyants refusant d’abandonner leurs anciennes certitudes.
A l’inverse les matérialistes s’emparèrent de ces découvertes et s’appuyèrent sur elles pour justifier leurs thèses.
Leur entreprise fut grandement facilitée par le fait que, simultanément, le progrès technique éradiquait en Occident les famines et les épidémies, guérissait la plupart des maladies, allongeait la durée de vie, supprimait la mortalité infantile et fournissait aux hommes une abondance de biens matériels sans précédent. La science faisait reculer la religion, tandis que cette opulence matérielle rendait apparemment sans objet le besoin de se tourner vers Dieu pour résoudre les problèmes des hommes.
Dans de telles circonstances, beaucoup de croyants en Occident abandonnèrent leur foi.
Et parmi ceux qui la conservèrent, beaucoup conçurent un complexe d’infériorité vis-à-vis du rationalisme. Ils se tinrent donc à l’écart des débats scientifiques et philosophiques, cantonnés à la sphère intérieure d’où ils étaient d’ailleurs priés de ne pas sortir sous peine de subir moqueries, mépris ou hostilités de la part de la classe matérialiste devenue intellectuellement dominante.
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