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Le jugement de la médisance en islam
Certains péchés sont parfois minimisés par de nombreux musulmans et leur conséquence sous-estimées. Pourtant, Allah et Son messager ﷺ nous mettent clairement en garde contre leur impact sur la vie ici-bas et leur influence sur l'au-delà. Parmi eux figure la médisance. Découvrez donc le jugement de la médisance en islam, un acte qui représente bien plus qu'un simple défaut de langage.
Le jugement de la médisance en islam : une chair dévorée
Tout d'abord, le musulman se doit de souhaiter le bien à son prochain. Il ne doit en aucun cas lui causer du tort. Cependant, en agissant de la sorte, on inflige une blessure profonde à l'âme d'autrui. Un acte de destruction silencieuse qui ronge le tissu social et éthique de la communauté musulmane.
Chaque mot prononcé en l'absence de quelqu'un peut être un coup porté à son honneur, une atteinte à sa dignité qui résonne bien au-delà du moment présent.
Le Coran utilise une métaphore terrifiante pour décrire l'horreur de la médisance, une métaphore qui transperce le cœur des croyants. Dans la sourate Al-Hujurat, Allah interroge : « L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? »
Cette comparaison assimile donc la médisance à un acte de cannibalisme spirituel, où l'on consume littéralement l'honneur et la réputation de son prochain.
La Sounnah prononce, elle aussi, Le jugement de la médisance en islam. Le prophète Muhammad ﷺ a en effet rapporté des visions frappantes de son voyage céleste (Al-Isra' wal Mi'raj), où des êtres se déchiraient le visage avec des ongles en cuivre.
Ces images symbolisent ceux qui « dévorent » l'honneur des autres, ceux qui persistent à porter atteinte à la dignité de leurs frères et sœurs en islam. Ce ne sont pas de simples récits, mais des avertissements qui percent l'âme du croyant.
Un hadith rapporté par Anas ibn Malik décrit explicitement cette vision : des personnes se mutilant elles-mêmes, représentant ceux qui ont fait du mal par leurs paroles. L'ange Jibril explique au prophète ﷺ que ces âmes sont celles qui « mangeaient la chair des autres et portaient atteinte à leur honneur ».
Le jugement de la médisance en islam : un acte qui cache l'hypocrisie
La médisance n'est pas qu'un péché occasionnel, c'est le marqueur d'une âme corrompue. Le prophète Mohammed l'a clairement identifiée comme une caractéristique des hypocrites, ces individus qui proclament leur foi, mais dont le cœur reste obscur. Un hadith rapporté par Mou'adh Ibn Anas Al-Jouhani prévient que celui qui accuse injustement un musulman sera arrêté sur le pont de l'Enfer jusqu'à sa rétractation.
Les savants sont d'ailleurs formels : médire dépasse la simple critique. Il s'agit d'une atteinte à l'intégrité spirituelle qui va bien au-delà des mots prononcés. 'Amr ibn Al-'As allait jusqu'à affirmer qu'il valait mieux manger la chair d'une charogne que de médire d'un musulman. Un témoignage qui souligne le dégoût profond que l'islam nourrit envers cette pratique.
Le jugement de la médisance en islam entraîne également des répercussions terrifiantes. Le jour du Jugement, le médisant devra céder une partie de ses bonnes actions à sa victime. Si ses mérites s'épuisent, il recevra les péchés de ceux qu'il a calomniés, risquant ainsi le feu de l'Enfer.
Le messager d'Allah ﷺ a d'ailleurs employé le terme "mouflis" pour désigner cette catégorie de personnes. Cette information n'a pas pour but de terroriser, mais plutôt d'éveiller les consciences sur le poids de chaque parole.
Le chemin de la rédemption
Par contre, il faut savoir que l'islam n'est pas une religion de désespoir. En effet, Allah offre l'opportunité à Ses serviteurs de se repentir de leurs péchés, peu importe leur nature.
Le jugement de la médisance en islam doit nous inciter à interdire et à réprouver ce péché majeur. Le musulman sincère doit aussi trouver la force de quitter une assemblée dans laquelle ce mal est présent.